Depuis 1904, la ville de Fort-de-France apparaît comme étant le chef-lieu de la Martinique de par la présence des différentes institutions publiques, économiques et culturelles. Cela fait d’elle la plus grande commune de l’île ainsi que la plus peuplée. Cependant, depuis la fin des années quatre-vingt-dix, elle perd en attractivité : une fois les institutions et les commerces clos, la ville s’éteint. Pourtant, de nombreux lieux et édifices peuvent insuffler une nouvelle dynamique et des pratiques innovantes.
Aujourd’hui se pose la question du développement de la ville dans les années à venir : Quel sera le visage de la ville à l’horizon dans 30 ans ? Comment sera la ville en 2052 ?
Cette problématique implique des interrogations complémentaires : Comment la ville se développera-t-elle face aux enjeux climatiques ? Comment redonner un nouveau souffle à ce centre-ville qui centralise la majorité des organisations nécessaires au bon fonctionnement de l’île ?
Il y a beaucoup d’opportunités sur le terrain, nous pouvons imaginer un Complexe de foire aux Almadies, une promenade piétonne le long du quoi du Canal Levassor, un grand centre culturel dans les bâtiments laissés à l’abandon du Parc Aimé Césaire, un parc public dans le Fort Saint-Louis, le Centre d’art contemporain des antilles dans l’ancien centre de tri de la Poste ?
Ces espaces doivent être repensés pour mettre en lumière différents lieux du centre-ville qui ont marqué l’histoire de la ville et de l’architecture afin de créer de nouveaux lieux de rencontre et d’usage pour les villes de demain. Utopiquement c’est possible imaginer une ville plus humaine et accesible, laissez-nous rêver et développer l’imagination et la projection, afin d’inciter les municipalités, les institutions publiques et les Foyalais à la réflexion autour de l’attractivité de la commune.
Dans le temps, ces idées pourrait amener à poursuivre la réflexion vers un autre moyen d’expression qui se concrétisera avec un projet à taille réel.